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Bien distinguer chirurgie réparatrice et chirurgie esthétique

Avant de parler des remboursements dans le détail, il faut distinguer deux types d’actes : la chirurgie esthétique et la chirurgie réparatrice. La première est destinée à améliorer le “confort physique” de l’individu, qui souhaite par exemple une augmentation mammaire ou un gommage des premières rides. La seconde est destinée à “réparer le corps”, par exemple après un accident de voiture, en cas de malformation ou de grave maladie.

Les remboursements ne comprennent pas les dépassements d’honoraires des chirurgiens

Évidemment, selon les cas, la Sécurité sociale rembourse ou non les opérations de chirurgie esthétique. En revanche, quel que soit l’acte, elle rembourse uniquement la base et ne prend pas en compte les dépassements d’honoraires du praticien. Ceux-ci peuvent être pris en charge par d’autres organismes privés, comme les mutuelles, les assurances ou les organismes de prévoyance. Avant de se décider, mieux vaut demander un devis à sa mutuelle par exemple pour avoir une idée précise du coût de l’opération. On relève ici l’intérêt de bien choisir sa mutuelle selon son profil et son parcours de soins.

Exemples d’opérations prises en charge viant à soulager le patient

Parmi les actes de chirurgie esthétique pris en charge par la Sécurité sociale, on trouve les opérations qui ont un lien avec la santé du patient. C’est le cas d’une réduction mammaire par exemple, qui vise à soulager les problèmes de dos que rencontre la femme concernée. Ou encore d’une rhinoplastie (l’opération du nez) en cas de troubles respiratoires graves ou l’opération qui consiste à “recoller les oreilles”, l’otoplastie.

Il s’agit là d’opérations réalisées par un chirurgien esthétique mais qui ne visent pas à embellir le corps du patient, mais à le soulager. c’est pourquoi ce type d’opération est remboursé par la Sécurité sociale, au même tire que la chirurgie réparatrice qui représente un acte médical.